Comment configurer un dual-boot Windows 10 / Ubuntu Linux ?

Par Julien Roland , le 01/03/2020 , mis à jour le 26/05/2023 , 23 commentaires — Windows 10 - 27 minutes de lecture
grub

Le Dual Boot pour faire coexister Ubuntu Linux Windows 10

Dans une démarche visant à utiliser le plus souvent possible des logiciels libres, fonctionnant avec des protocoles et des formats ouverts et standardisés, la question du système d’exploitation, de son noyau et des outils qui le composent finit toujours par arriver. Car c’est le cœur du système, qui fait fonctionner tous les logiciels que l’on utilise et qui stocke nos données. Après avoir réalisé une transition en douceur en restant sous Microsoft Windows mais en remplaçant un certain nombres de logiciels privateurs par leurs équivalents libres, souvent bien meilleurs, on se dit qu’il est peut-être temps de priver Microsoft de notre télémétrie. Ce tutoriel sur le dual boot Windows / Linux est là pour ça !

Après avoir essayé une (ou plusieurs) distribution(s) Linux telle que Ubuntu avec un live USB sans altérer notre système, on a fait le constat qu’il allait nous manquer peu de choses en migrant vers celle-ci. Peu de choses à l’exception peut-être d’un logiciel spécifique, avec lequel on a nos habitudes, et pour lequel il n’existe pas d’équivalent sous Linux. Cela peut être un jeu vidéo. Pour cette raison, bien que la décision de migrer sous Linux soit prise, il faudra respecter malgré tout la contrainte de pouvoir utiliser Windows de temps en temps sur l’ordinateur, comme avant la migration. Ceci est tout à fait possible avec le dual boot (double démarrage en français) qui permet d’installer Linux à côté de Windows 10. Cela peut-être une bonne solution alternative à la mise à niveau gratuite de Windows 7 à Windows 10.

En effet, on peut faire cohabiter plusieurs systèmes d’exploitation sur le même ordinateur, répartis sur plusieurs disques durs ou plusieurs partitions d’un même disque. On nomme ceci le multiboot, au sein duquel un gestionnaire de démarrage (le chargeur d’amorçage) saura lister et initialiser tous les systèmes d’exploitation installés dans l’ordinateur. Ainsi on pourra s’épanouir dans la liberté avec des logiciels qui ne se soucient que de bien fonctionner et d’être inter-opérables, tout en se permettant de démarrer Windows à l’occasion, pour continuer sa partie du dernier jeu à la mode.

Mise en garde sur le dual boot et ce tutoriel

Les manipulations qui vont être nécessaires pour arriver à ce résultat sont relativement simples, à la portée de tout le monde, même si vous ne maitrisez pas les principales commandes de Linux. Cependant, elles ne sont pas anodines, et doivent être effectuées au calme, pour être pleinement concentré sur la tâche. Le nombre et la nature des manipulations à effectuer varient en fonction de la situation initiale, si l’on dispose d’un disque dur entier à dédier à l’ installation de notre distribution Linux ou pas, par exemple. Nous allons traiter un cas précis ici : comment configurer un dual-boot Windows 10 / Ubuntu Linux 19.10, sans disque dur dédié à ça, et sans partition initialement disponible pour installer Ubuntu. Notons que les opérations qui vont être décrites, bien que réalisées de nombreuses fois avec succès, sont fournies ici sans aucune garantie, et que l’auteur ou astuces-aide-informatique.info ne pourront en aucun cas être tenus responsables des conséquences d’une éventuelle erreur de manipulation.

Préparation de l’environnement, et précautions impératives avant la mise en place du Dual boot

Avant toute chose, un certain nombre de préparatifs, de vérifications et de précautions à prendre sont nécessaires.

Sauvegarde de l’ordinateur complet

C’est la première chose à faire, et la plus importante. Une sauvegarde complète et fiable de l’ordinateur entier nous garantira un retour à l’état initial en cas d’erreur de manipulation provoquant un échec de l’opération. Il ne faut en aucun cas faire l’économie du temps et de l’énergie nécessaires à réaliser cette sauvegarde. Elle ne servira très certainement pas dans 99 % des cas, mais son absence en cas de pépin sera probablement très regrettée. C’est d’ailleurs une excellente habitude que celle de sauvegarder régulièrement son ordinateur, et on ne peut que conseiller d’user de cette saine activité.

Pour réaliser cette sauvegarde, le plus fiable et le plus simple est de sauvegarder entièrement l’ordinateur en réalisant une image complète du disque. Ainsi, on saura restaurer l’ensemble du système, des logiciels et des données à leur état initial. Pour ce faire, on pourra par exemple utiliser Acronis True Image ou bien clonezilla, et un bon vieux disque dur externe, à la capacité suffisamment importante.

Préparer un média d’installation

L‘installation sera effectuée à partir d’une clé USB sur laquelle l’image d’installation d’Ubuntu aura été transférée. Pour fabriquer cette clé, on pourra suivre le tutoriel comment tester Ubuntu sans modifier son ordinateur, relatant l’usage d’une clé live USB d’Ubuntu.

Faire de la place pour Ubuntu et le dual boot

Pour rappel, le cas exposé ici implique un seul disque dur dans l’ordinateur, sur lequel il n’y a pas de partition vierge supplémentaire disponible pour installer Ubuntu. Il va donc falloir faire de la place, réduire la taille d’une des partitions utilisées par Windows 10, et utiliser l’espace non-partitionné ainsi nouvellement disponible pour installer Ubuntu. Cette étape est l’une des plus délicates de l’opération. Le redimensionnement d’une partition n’est pas une opération anodine, encore plus quand c’est pour la réduire.

Si à cette étape vous n’avez pas encore de sauvegarde de votre système entier, il est encore temps de tout arrêter pour la réaliser. Le succès de la manipulation repose en partie ici sur la quantité d’espace disponible qu’il y a sur la partition de Windows 10 choisie pour être réduite. Bien qu’une installation de base de Ubuntu sache se contenter de moins de 10Go, tailler si serré s’avérera rapidement beaucoup trop juste lorsqu’on voudra installer des logiciels supplémentaires, ou stocker des données.

Toutefois, en ce qui concerne le stockage de données proprement dites, l’allocation d’un volume dédié sera au début facultatif, car nous verrons que nous pourrons accéder aux données stockées par Windows 10 depuis notre Ubuntu, aussi bien en lecture qu’en écriture. Elles pourront donc très bien rester à leur emplacement d’origine pour l’instant.

Dans l’exemple suivant, Windows 10 est installé sur une partition de 120 Go occupée à hauteur de 80 Go. L’objectif sera de  récupérer 20 Go de l’espace libre pour le dédier à l’installation de Ubuntu. Nous allons donc mettre à profit les 40 Go libres pour réduire la partition de 20 Go ; ainsi nous disposerons de 20 Go d’espace non partitionné qu’on pourra dédier à Ubuntu, et il restera encore 20 Go pour la partition dédiée à Windows 10.

Depuis le Windows 10 démarré avec une session ayant des privilèges administratifs, appuyer sur la touche « windows » et sur la touche « R » en même temps pour ouvrir la boite de dialogue « exécuter ». Dans cette dernière, saisir « diskmgmt.msc ».

execution diskmgmt.msc

Puis cliquer sur « OK » pour ouvrir le composant de gestion des disques et des partitions de Windows.

Le composant de gestion des disques de windows
Le composant de gestion des disques de Windows, où l’on voit la partition de 120 Go sur laquelle est installé Windows 10.

Dans l’exemple, le disque dur de l’ordinateur dispose d’une partition de 500 Mo réservée, et d’une partition C : de 119,5 Go disposant de 39,97 Go libres. C’est cette dernière qui va être réduite. La réduction est réalisée en cliquant avec le bouton droit de la souris sur le rectangle représentant la partition, et en choisissant l’action « réduire le volume » du menu contextuel.

lancement de la réduction du volume
Lancement de l’assistant de réduction de la partition C qui contient le système Windows 10.

La boite de dialogue de configuration de la réduction apparaît. On saisit la valeur à réduire dans le champ « quantité d’espace à réduire (en Mo) ». Comme l’unité de configuration est le Mo, et que 1 Go = 1024 Mo, on saisit 20 x 1024 = 20480. Notons qu’il est tout à fait possible d’arrondir en mettant 20000, la réduction sera alors d’un tout petit peu moins que 20 Go, mais sera tout autant fonctionnelle ; n’importe quelle valeur ne collisionnant pas avec l’emplacement de fichiers non déplaçables pourra convenir.

paramétrage de la réduction
Le paramétrage de la réduction : ici, elle sera de 20480 Mo.

Précisions sur la fragmentation et les fichiers non déplaçables

Le succès d’une opération de réduction repose en grande partie sur l’état du système de fichiers à réduire, et notamment de sa fragmentation. En effet, les fichiers stockés dans un système de fichiers ne sont pas forcément stockés de manière continue, et les uns à la suite des autres. Un fichier peut donc être stocké de manière parcellaire, et chacun des morceaux le constituant être disposés à des endroits différents du disque dur : c’est la fragmentation. Ceci implique donc que l’espace disponible sur une partition est lui-même non contigu. Hors, pour réduire une partition nous avons besoin que la quantité d’espace à récupérer soit constituée de blocs de stockage se suivant les uns à côté des autres, et à la fin de la partition à réduire.

La réduction commence donc par une opération de défragmentation, qui consiste à essayer de rassembler les morceaux de fichiers pour les rendre les moins parcellaires possible, tout en veillant à déplacer les fragments de fichiers situés dans la zone de fin de partition concernée par la réduction de taille. Certains fichiers ne peuvent pas être défragmentés, car ils sont en cours d’utilisation par le système par exemple : ils sont non déplaçables. Si un ou plusieurs de ceux-ci est dans la zone de récupération d’espace, on ne pourra pas aller au-delà et la valeur récupérable sera inférieure à l’objectif visé.

La réduction commence après avoir cliqué sur le bouton réduire. Il est recommandé d’utiliser le moins possible l’ordinateur pendant l’opération, pour ne pas stimuler des écritures sur le disque dur qui pourraient perturber la défragmentation et la réduction. Dans notre exemple, à titre informatif, le temps de réduction s’est élevé à un gros quart d’heure sur un disque mécanique, mais le système de fichiers était peu fragmenté (5 % de fragmentation à peu près) et nous avons cherché à ne récupérer que 20 Go. Le temps de réduction peut être beaucoup plus long, en fonction de l’état de fragmentation du système de fichiers, de l’espace à récupérer, du taux d’utilisation du disque pendant l’opération, et de ses performances.

Une fois l’opération terminée, le disque dur dispose d’un espace non partitionné disponible. C’est cet espace dans lequel va s’effectuer l’installation d’Ubuntu. Il est important de ne pas créer de partition à cette étape, et de laisser l’espace libre non partitionné. En effet, l’installateur d’Ubuntu recherchera de l’espace non partitionné pour réaliser le partitionnement automatique pendant la phase d’installation.

le résultat de la réduction
Le résultat de la réduction : un espace non partitionné de 20 Go est à présent disponible.

Que faire si le gestionnaire de disque de Windows ne parvient pas à réduire comme je le souhaite ma partition ?

Pour les considérations évoquées ci-dessus, mais également dans d’autres situations (parfois quand on utilise un disque SSD), il peut arriver que le gestionnaire de disques intégré à Windows ne parvienne pas à réduire la partition de la quantité souhaitée, bien que l’espace libre sur la partition soit suffisant. Dans ces cas, on pourra avoir recours à des logiciels spécialisés tels que AOMEI Partition Assistant (l’édition “Standard” est gratuite) qui offriront par exemple la possibilité de réduire la partition hors-ligne, c’est-à-dire Windows éteint (dans un environnement Microsoft WinPE ou bien l’environnement PreOS de Partition Assistant), ainsi il n’y aura pas de fichiers systèmes verrouillés par exemple.

Installation d’Ubuntu

Le disque dur dispose à présent d’un espace non partitionné utilisable pour l’installation d’Ubuntu, cette dernière peut commencer.

Démarrage depuis le média d’installation

Les opérations nécessaires pour démarrer sur le média d’installation sont identiques à l’utilisation d’un live USB d’Ubuntu. Le média est le même et peut être utilisé pour réaliser l’installation. La procédure est identique à celle décrite dans l’article, jusqu’à l’étape du choix entre le mode « live » et l’installation : ici nous choisirons l’installation, après avoir sélectionné la langue française.

live ou installation
Le choix entre le mode live ou le mode installation. Cette fois-ci on installe pour de bon !

Installation

L’installation à proprement parler d’Ubuntu est très accessible, et se réalise en répondant à quelques questions simples, l’installateur se  chargeant de gérer automatiquement les parties qui peuvent être un peu techniques.

choix de la langue
L’installation commence par le choix de la langue de l’interface.

Il est conseillé à l’étape de choix du clavier de tester quelques touches spécifiques du clavier français, pour vérifier qu’elles correspondent bien ; c’est important pour ne pas rater l’étape de définition du mot de passe.

choix du clavier
Le choix de la langue du clavier. Il ne faut pas hésiter à tester quelques touches spécifiques.

Pour le type d’installation, nous choisissons l’installation normale, qui comprend l’installation automatique de l’environnement graphique de bureau et des outils et logiciels associés. On pourra également cocher la case activant l’installation de logiciels tiers (comprendre ici « propriétaires », par opposition à « libres ») pour maximiser le support de certains matériels le nécessitant.

Si on a connecté l’ordinateur au réseau pendant le démarrage sur le média d’installation, il sera possible d’installer les mises à jour du système pendant le processus d’installation de sorte que Ubuntu sera complètement à jour dès la fin de l’installation. Dans le cas contraire, ce n’est pas grave, il sera toujours temps de mettre à jour le système n’importe quand après l’installation.

type d'installation
Le choix du type d’installation : l’installation dite normale inclut un maximum de logiciels.

L’étape suivante devra déterminer comment on va exploiter l’espace libre non partitionné sur le disque dur. Ici nous choisirons « Installer Ubuntu à côté de Windows 10 » et ainsi laisser l’installateur prendre les décisions en ce qui concerne le partitionnement. Il est possible de partitionner manuellement soi-même le disque, mais nous reparlerons de tout ça un peu plus loin.

choix du partitionnement
Le choix du type de partitionnement : nous laissons l’installateur gérer automatiquement cette étape.

Avant toute opération définitive, l’installateur confirme les actions qu’il va entreprendre pour préparer le disque. C’est l’occasion de vérifier qu’il va bien faire ce qu’on attend de lui.

confirmation du partitionnement
L’installateur indique quelles opérations vont être effectuées sur le disque; ici il va créer et formater une nouvelle partition.

La suite de l’installation est extrêmement simple ; on choisit le fuseau horaire:

choix du fuseau horaire
L’étape de détermination du fuseau horaire.

Puis on créé le premier utilisateur.

création de l'utilisateur
La création du premier utilisateur du système. Par sécurité, on préférera avoir à saisir le mot de passe à chaque ouverture de session.

Premier démarrage

A la fin de l’installation, l’ordinateur demande à redémarrer tout en invitant l’utilisateur à retirer la clé USB. C’est l’occasion de voir pour la première fois le gestionnaire d’amorçage grub.

grub
Le menu du gestionnaire de démarrage grub, comprenant plusieurs entrées, dont une pour Ubuntu et une autre pour Windows 10.

On y voit que Ubuntu est le système d’exploitation qui est lancé par défaut, si aucun  choix n’a été effectué au bout de quelques secondes. On remarque également qu’une entrée à automatiquement été configurée pour Windows 10, et on pourra la sélectionner si on souhaite démarrer dessus.

Après la première ouverture de session à l’aide de l’utilisateur créé pendant l’installation, l’environnement de bureau Gnome propose d’ajouter un compte en ligne de certains grands fournisseurs ou solutions d’auto-hébergement ; en effet, les applications agenda et contacts de Gnome sont capables de synchroniser avec des applications en ligne par exemple.

connexion des comptes en ligne
L’étape facultative de connexion des comptes en ligne.

Ubuntu peut réaliser de la télémétrie depuis les systèmes installés sur les ordinateurs des utilisateurs pour améliorer ses services, mais contrairement à Windows 10, ici, nous pouvons la refuser.

configuration de la télémétrie
La télémétrie, facilement désactivable dans Ubuntu.

Il en est de même si on ne souhaite pas activer les services de géolocalisation.

désactivation de la géolocalisation
L’étape de la configuration de la géolocalisation.

Enfin la logithèque Ubuntu présente quelques applications installables, mais ce n’est qu’un échantillon et il sera possible de revenir dessus n’importe quand.

logithèque Ubuntu
Un échantillon de la logithèque accessible depuis notre Ubuntu.

Si toutes les mises à jours n’ont pas été appliquées pendant la phase d’installation, la fenêtre suivante peut surgir :

gestionnaire de mises à jour
Le gestionnaire de mises à jour.

Quoi qu’il en soit, elle surgira de temps en temps quand le système détectera qu’il y a des mises à jour à effectuer.

Quelques détails rapides sur la partitionnement utilisé pour l’installation

Partition utilisée

Pendant l’étape de l’installation qui détermine comment exploiter la partition libre du disque dur, nous avions choisit l’option « Installer Ubuntu à côté de Windows 10». Cette option revenait à laisser l’installateur préparer comme il l’entendait le disque dur. Jetons un œil à ce qui a été fait.

vue des partitions

On constate que l’installateur a créé une partition étendue contenant la partition logique de 20 Go dans laquelle le système Ubuntu a été installé. C’est le choix qui a été fait automatiquement, mais nous aurions pu en faire un autre en configurant manuellement l’espace non-partitionné rendu disponible par la réduction de la partition de Windows 10.

Et le swap ?

Le swap est très schématiquement une zone du disque dur dédiée pour y simuler de la mémoire vive, lorsque celle-ci peut venir à manquer, ou dans d’autres circonstances. Le swap est optionnel, et de nombreux administrateurs système ne l’utilisent pas sur leurs serveurs, après s’être assurés que ceux-ci disposaient d’une quantité suffisante de mémoire vive. Le plus souvent, la zone du disque préparée pour le swap est une partition dédiée. Hors ici, cette partition n’existe pas. Pourtant la commande « free » nous montre qu’il y a une quantité de swap utilisable par le système.

sortie de la commande free
Le résultat de la commande “free” qui montre qu’il y a bien un swap de configuré.

En fait, dans cet exemple, l’installateur d’Ubuntu a choisir de configurer le swap pour qu’il se fasse dans un fichier déposé à la racine de l’arborescence de notre Ubuntu, un peu comme cela se fait pour Windows.

le swap dans le fichier fstab
La configuration du swap dans le fichier fstab; ici, ce n’est pas une partition dédiée, c’est un fichier.
fichier de swap
Le fichier de swap à la racine du système de fichiers de Ubuntu.

Comment accéder à mes données de Windows 10 depuis Ubuntu ?

La partition de type NTFS sur laquelle est installée Windows 10 peut très bien être accédée depuis Ubuntu, en lecture comme en écriture. Ceci permet de pouvoir profiter de ses données stockées dans la partition de Windows 10 depuis Ubuntu.

Monter la partition depuis l’explorateur de fichiers

Une solution simple consiste à « monter » depuis l’explorateur de fichier de Ubuntu la partition de Windows, qui est reconnue comme telle.

explorateur de fichiers de gnome
L’explorateur de fichiers de l’environnement Gnome, ouvert dans le dossier de l’utilisateur.

Il faut aller à la rubrique “autres emplacements” pour atteindre la partition de Windows 10 à monter.

vue de la partition windows
La partition de Windows 10 apparaît à la rubrique “autres emplacements” de l’explorateur de fichiers.
partition windows montée
La partition contenant Windows 10, montée dans notre Ubuntu.

Cependant cette méthode ne permet pas d’automatiser le montage à chaque redémarrage, et il faudra faire la même manipulation à chaque fois. De plus, si on a créé un signet pour accéder plus rapidement à un sous-dossier de la partition, celui-ci ne fonctionnera plus au démarrage suivant, tant que la partition n’aura pas été remontée manuellement.

Automatiser le montage avec le fichier fstab

Le fichier fstab est le fichier de configuration qui décrit comment doivent être rendus accessibles les différents disques de l’ordinateur ; nous l’avons aperçu brièvement précédemment, quand nous avons analysé comment l’installateur avait partitionné le disque. On a pu y voir que la partition Windows d’à peu près 99,5 Go était portée par le périphérique identifié comme /dev/vda2 (c’est à dire la deuxième partition du disque dur aka « device » vda). Nous allons donc compléter ce fichier pour y ajouter une ligne demandant le montage automatique de la partition /dev/vda2 dans un dossier qu’on aura créé dans le profil de notre utilisateur.

Créons un dossier vide dans le profil de notre utilisateur, dans lequel sera rendu accessible le contenu du disque Windows. Cela se fait intuitivement avec l’explorateur de fichiers, exactement comme on l’aurait fait sous Windows, par un clic droit dans le dossier de base du profil de l’utilisateur, puis en faisant le choix « nouveau dossier ».

nouveau dossier

dossier windows

Nous allons ensuite ouvrir un terminal de commandes, depuis lequel nous allons éditer le fichier fstab. Cliquer sur le bouton activités, puis saisir le mot-clé « terminal » dans la zone de recherche et appuyer sur « entrée ».

lancement terminal

Dans notre exemple, la partition de 99,5 Go contenant Windows est /dev/vda2. Selon les cas, ce nom de périphérique va varier et sera à adapter. Il nous faut à présent déterminer l’identifiant unique de cette partition, en tapant la commande suivante :

ls -l /dev/disk/by-uuid/
affichage uuid
Les uuid des différentes partitions.

L’identifiant unique est la suite de caractères en majuscules, dont la flèche qui suit pointe notre partition vda2. Dans notre exemple, c’est 16F81B30F81B0E1D. C’est sous cette référence que nous allons identifier notre partition à monter automatiquement dans le fichier fstab. On l’édite en tapant la commande suivante :

sudo gedit /etc/fstab

(saisir le mot de passe de l’utilisateur si demandé)

gedit fstab
Lancement de l’édition du fichier fstab, avec gedit en tant qu’utilisateur avec privilèges élevés.

Un éditeur de texte contenant le fichier fstab s’ouvre. Ajouter à la fin du fichier la ligne suivante :

UUID=16F81B30F81B0E1D /home/julien/windows ntfs defaults 0 0
contenu du fichier fstab
Le contenu du fichier fstab, tel qu’on le souhaite.

Le chemin du dossier vide dans lequel monter la partition est ici dans le profil de l’utilisateur « julien » : /home/julien/windows. Ce chemin sera également à adapter selon les cas. Enregistrer et fermer le fichier. Enfin, dans le terminal toujours ouvert, saisir la commande suivante pour monter immédiatement la partition Windows :

sudo mount -a
mount moins a
Exécution de la commande “mount -a” pour monter tout de suite la partition Windows.

Ce montage s’effectuera automatiquement à chaque démarrage d’Ubuntu. L’environnement Gnome épingle bien gentiment un lanceur raccourci pointant la partition Windows dans la barre latérale, cependant il ouvre la racine de la partition, qui contient la racine de la partition Windows ce qui n’est pas ce qui nous intéresse le plus.

raccourci vers la partition Windows
Le raccourci vers la partition Windows que Gnome a ajouté automatiquement au lanceur latéral.

Nous allons donc faire un petit signet pour accéder rapidement aux dossiers intéressants du profil Windows. Il suffit d’ouvrir le navigateur de fichiers sur la partition Windows, puis de plonger dans l’arborescence pour atteindre le profil Windows de l’utilisateur « julien » (situé dans le dossier « Users »). Une fois à l’intérieur du dossier pour lequel on souhaite créer un signet, il suffit de cliquer sur le dossier symbolisé avec le chevron qui descend, et de choisir « ajouter un signet ».

ajout signet

Le signet est désormais accessible depuis la partie gauche de l’explorateur de fichiers.

accès signet

Que faire si il arrive que ma partition Windows ne soit accessible qu’en lecture seule ?

Il est possible que vous soyez devant un problème induit par la fonctionnalité de démarrage rapide de Windows 10, qui laisse le système de fichiers de la partition Windows dans une sorte de veille, ne permettant pas de le rendre disponible de manière sûre à un autre système. Le driver NTFS pour Linux détecte cet état, et pour ne pas risquer de corrompre le système de fichiers, n’autorise son accès qu’en lecture, rendant tout accident impossible. Dans ce cas, vous pouvez désactiver la fonctionnalité de démarrage rapide de Windows 10 comme indiqué dans ce commentaire.

Grub peut-il démarrer Windows par défaut au lieu de Ubuntu ?

Tout à fait, on peut demander à grub de démarrer Windows au lieu de Ubuntu lorsqu’ aucun choix n’aura été fait dans les 10 secondes pendant lesquelles s’affichent le menu de démarrage.

Modifier la configuration de grub

Pour ça, il faut éditer le fichier /etc/default/grub. Dans un terminal de commande, saisir:

sudo gedit /etc/default/grub

Taper le mot de passe si nécessaire.

sudo_gedit_grub

Le fichier contient plusieurs paramètres de grub, mais celui qui nous intéresse est GRUB_DEFAULT. La valeur à droite du signe égal indique le numéro de la ligne du menu de démarrage qui correspondra au système à charger par défaut. Attention, les lignes sont comptées à partir de 0, et non pas à partir de 1. Dans notre cas, Windows est sur la cinquième ligne, on mettra donc la valeur 4 et on enregistrera les modifications.

edition_configuration_grub
Paramétrage du système lancé par grub par défaut. Ici, c’est la valeur 4 qui sera rentrée pour lancer Windows.
menu_grub_numeros_lignes
Comment sont numérotées les lignes dans le menu grub. La cinquième ligne, au numéro 4 donc, est celle qui correspond à Windows dans cet exemple.

Au lieu du chiffre indiquant le numéro de ligne, il est également possible de mettre l’intitulé de la ligne entre guillemets, ou bien de configurer grub pour qu’il se souvienne du dernier choix effectué et en fasse le défaut. Pour plus de détails, on pourra se référer à la rubrique dédiée du wiki ubuntu francophone.

Appliquer la nouvelle configuration de grub

Toujours dans un terminal de commandes, saisir la commande suivante:

sudo update-grub

La nouvelle configuration est appliquée, on peut à présent redémarrer pour vérifier que l’on obtient le résultat désiré.

J’ai changé d’avis, puis-je revenir en arrière et supprimer Ubuntu ?

Oui bien sûr, mais c’est dommage. Cependant, voici la marche à suivre pour revenir en arrière, supprimer toutes traces de l’installation d’Ubuntu et récupérer l’espace libéré dans la partition. Il faut redémarrer l’ordinateur sur le système Windows 10 en choisissant l’option dans le gestionnaire de démarrage ; puis il faut lancer de nouveau le gestionnaire de disque « diskmgmt.msc » comme on l’a fait pour réduire la partition Windows initiale.

démarrage sur windows
Cette fois-ci on demande à grub de démarrer l’ordinateur sur Windows.

Supprimer la partition Ubuntu

Dans la vue qui représente les partitions du disque dur, il suffit de faire un clic droit sur la partition de 20 Go dédiée à Ubuntu, et de choisir « supprimer le volume ».

suppression partition logique
Suppression de la partition logique qui contenait Ubuntu.

Nous avons vu précédemment que l’installateur d’Ubuntu avait créé une partition étendue contenant une partition logique, elle-même contenant le système de fichiers d’Ubuntu. Nous venons de supprimer cette partition logique ; il faut à présent  supprimer la partition étendue, en répétant la même opération.

suppression partition étendue
Suppression de la partition étendue.

Agrandir la partition Windows

Toujours depuis le gestionnaire de disques de Windows 10, cliquons avec le bouton droit sur la partition de 99,5 Go appartenant à  Windows, et choisissons « étendre le volume ».

aggrandissement partition Windows
Agrandissement de la partition Windows pour reprendre l’espace libéré.

Par défaut le système propose d’étendre le volume sur tout l’espace non-partitionné  disponible, ce qui est souhaité : il suffit alors de faire suivant – suivant – terminé pour étendre le volume à sa taille d’origine.  L’agrandissement est effectif en quelques instants.

Nettoyer le secteur de démarrage du disque dur

Cette fois-ci nous allons exécuter l’interpréteur de commandes de Windows 10, en demandant explicitement à le faire avec des privilèges administratifs. Pour ce faire, il faut saisir dans le champ de recherche de la barre des tâches (ou appuyer sur la touche windows ») et saisir « cmd ». Le programme cmd apparaît dans les résultats de la recherche : cliquer dessus avec le bouton droit et choisir « exécuter en tant qu’administrateur ».

execution cmd
Lancement de l’interpréteur de commandes cmd avec les privilèges maximum.

Dans l’interpréteur de commandes, il faut saisir la commande suivante :

bootsect /nt60 SYS /mbr
exécution de bootsec
Résultat de la commande bootsect.

L’utilitaire bootsect cherche à mettre à jour le code de démarrage de la partition système et échoue, car nous avons démarré Windows dessus et elle est par conséquent verrouillée ; ce n’est pas grave, ce n’est pas la partie de l’opération qui nous intéresse.

La deuxième partie du résultat de la commande montre que le code de démarrage du disque a lui bien été mis à jour, et c’est cela que nous cherchions à faire, pour remplacer grub par le gestionnaire de démarrage de Windows 10 dans le mbr du disque dur. Le retour en arrière est terminé.

Tux, la mascotte du noyau Linux. (c) Larry Ewing

Julien Roland

Technicien systèmes et réseaux depuis plus de 15 ans, je travaille au sein des infrastructures informatiques d'une entité de plusieurs milliers d'utilisateurs. Convaincu du fait qu'il existe des produits d'excellence à la fois issus du monde propriétaire et du monde open source, j'aime butiner dans les deux. Cependant j'ai une appétence particulière pour les logiciels libres de par leur esprit d'universalité et de partage. Mes contributions passent par le partage et la transmission des mes connaissances et expériences, mais aussi par l'aide et le conseil que je peux apporter autour de moi.

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Commentaires

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Le 22/06/2020 à 13 h 11 min, auguste r. a dit :


Merci pour le tuto. Mais j'ai un problème. J'avais fait un dual-boot Windows10 Ubuntu 20.04. ça marchait très bien jusqu'au jour où j'ai fait une connerie. J'ai flingué Windows 10. Cela démarrait avec Ubuntu. Donc j'ai réinstallais windows 10. Mais je ne démarre plus qu'avec windows. Je n'ai plus Ubuntu. Et pourtant la partition contenant Ubuntu est toujours présente sur le disque et bien remplie. Que faire?


Votre réponse sera révisée par les administrateurs si besoin.

Tux, la mascotte du noyau Linux. (c) Larry Ewing

Le 23/06/2020 à 9 h 54 min, Julien Roland a dit :


Bonjour,
En effet si vous avez réinstallé Windows 10, il est très probable que le programme d'installation de Windows ait écrasé le secteur de démarrage de votre disque dur, et donc effacé le chargeur d'amorçage grub. Dans ce cas, je vous conseille la lecture de notre article montrant comment réinstaller grub sur le secteur de démarrage du disque dur.


Votre réponse sera révisée par les administrateurs si besoin.

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Le 13/08/2020 à 10 h 08 min, Thomas a dit :


Bonjour,
Je suis tombé sur votre article en essayant de résoudre un problème lié au dual-boot. Mais je n'y ai pas trouvé ma solution...
Je vous explique. Un peu sur un coup de tête j'avais supprimé Windows en installant Ubuntu. Après quelques mois et quelques manques liés à des utilisations spécifiques de Windows, j'ai réinstallé ce dernier en dual-boot avec Ubuntu donc. Pas de problème jusque là.
J'ai 2 disques sur mon ordinateur : un SSD partitionné entre Windows et Ubuntu et un autre avec des données. Or, depuis l'installation du dual-boot, ce dernier disque n'est plus accessible qu'en lecture sous Ubuntu... Je peux bien y lire mes fichiers, les modifier, mais je ne peux les enregistrer que sur ma partition SSD/Ubuntu.
Sous Ubuntu, si j'essaye "graphiquement" d'aller dans les propriétés du disque, onglet "permissions", j'ai que les permissions ne peuvent pas être déterminées.
Auriez vous quelques pistes svp ? Ou un autre article relatif peut être ? Sachant que je ne suis pas un expert de tout cela... :D


Votre réponse sera révisée par les administrateurs si besoin.

Tux, la mascotte du noyau Linux. (c) Larry Ewing

Le 17/08/2020 à 8 h 14 min, Julien Roland a dit :


Bonjour,
Votre description laisse penser que le système de fichiers NTFS de votre disque de données est laissé dans un état n'autorisant pas votre Linux à le monter en lecture-écriture.
Si le problème n'est apparu que suite à la réinstallation de Windows 10, alors qu'il était absent avant, vous vous confrontez peut-être à une conséquence de la fonction de démarrage rapide de Windows. Pour vérifier si vous êtes dans ce cas, il suffit de démarrer l'ordinateur sous Windows dans un premier temps, puis le redémarrer sous Linux. Attention, il faut bien redémarrer l'ordinateur, et non pas l'éteindre puis le rallumer. Si après cette opération, votre disque de données est de nouveau accessible en lecture et en écriture, c'est que vous êtes dans ce cas. On peut le constater aussi lorsqu'on essaye de monter la partition problématique manuellement, avec la remontée du message suivant : "Windows is hibernated, refused to mount. The disk contains an unclean file system (0, 0). Metadata kept in Windows cache, refused to mount. Falling back to read-only mount because the NTFS partition is in an unsafe state. Please resume and shutdown Windows fully (no hibernation or fast restarting.)"
Pour désactiver cette fonctionnalité, il suffit alors sous Windows, de se rendre dans le panneau de configuration, à la rubrique "Options d'alimentation". Cliquez ensuite dans le panneau de gauche sur "Choisir l'action du bouton d'alimentation", et décochez la case "Activer le démarrage rapide (recommandé)".


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Le 07/10/2020 à 0 h 37 min, Bonsaiko a dit :


Bonjour,
Je viens d'acheter un portable HP Envy qui possède :
- Un disque dur SSD de 120Go où est installé Windows 10 (60Go de livre dessus)
- Un autre disque classique de 930 Go

Je ne sais pas comment procéder pour le partitionnement...
Je pensais installer ubuntu sur C à côté de windows mais d'un autre côté j'aurais aimé profiter de mon grand espace disque et sous windows, et sous linux.
Donc je préfèrerais installer linux sur D en prenant par exemple 400 Go du disque D.
Du coup, comment dois-je procéder concrètement ?
Est-ce que je dois vraiment partitionner avant l'installation ? Et si oui, quelles sont les étapes ?
Merci par avance de votre aide, et merci pour ce beau tuto.


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Tux, la mascotte du noyau Linux. (c) Larry Ewing

Le 08/10/2020 à 22 h 22 min, Julien Roland a dit :


Bonjour,
Avec deux disques, vous avez l'embarras du choix :)
A votre place, je préparerais un espace non partitionné (de 30 ou 40 Go par exemple) sur le SSD sur lequel Windows est installé, pour y installer Ubuntu, tel que décrit dans le tutoriel. Vous pourriez ainsi profiter de la vitesse du SSD sur les deux systèmes. Le disque mécanique de 930Go pourrait accueillir une seule partition, formatée en NTFS et ainsi être accessible en lecture-écriture sur les deux systèmes. Ceci dit, ça ne laisserait que 20 Go ou 30 Go de disponibles pour Windows ce qui peut être un peu juste suivant ce que vous souhaitez installer dedans (ou même pour les mises à jour d'OS).
Une très bonne alternative pourrait-être d'installer Ubuntu sur une partition sur le disque dur mécanique (de 40 Go par exemple, ou plus suivant vos projets), ce dernier accueillant une autre partition occupant l'espace restant (~ 850-900 Go), formatée en NTFS et accessible en lecture-écriture par les deux systèmes.
Dans le premier cas, en aménageant un espace non partitionné sur le SSD, vous pourrez utiliser le partitionnement automatisé de l'installateur Ubuntu, qui se chargera d'occuper cet espace au mieux.
En revanche, dans le cas où vous souhaiteriez laisser le SSD tel quel, et installer Ubuntu sur le disque mécanique, il vous faudra probablement réaliser le partitionnement vous même, car si vous utilisez le partitionnement automatique, l'installateur occupera probablement tout l'espace sur votre disque dur de 930Go, ce que vous ne souhaitez pas. Pas de panique, l'opération est assez simple et se décortique comme ceci:
- tout d'abord, sauvegardez le contenu du disque dur de 930 Go, car toutes les partitions existantes dessus vont être détruites
- lancez la procédure d'installation d'Ubuntu, et à l'étape "type d'installation", choisissez l'option "autre chose" pour réaliser le partitionnement vous-même : vous allez vous retrouver ensuite devant le logiciel de gestion des partitions.
- assurez vous de bien choisir le bon disque, dans le menu déroulant (ça sera typiquement /dev/sda ou /dev/sdb, vous reconnaitrez le bon par sa taille affichée de 930 Go). Profitez-en pour noter sur un bout de papier le nom de périphérique du SSD (sda ou sdb), il vous servira plus tard.
- après avoir vérifié deux fois que vous avez selectionné le bon disque, cliquez sur le bouton "nouvelle table de partition", et confirmez votre choix
- sélectionnez l'espace libre dans le disque, et cliquez sur le bouton "+" pour ajouter une partition (ça sera la racine du système Ubuntu)
- définissez sa taille (par exemple 40 Go -> 40960 Mo), choisissez "partition primaire", en début d'espace. A la rubrique "utiliser comme" choisissez "système de fichiers journalisé ext4". Enfin chosissez "/" comme point de montage. Cliquez sur "OK".
- sélectionnez de nouveau l'espace libre, et cliquez de nouveau sur "+", pour créer une nouvelle partition. Définissez sa taille en l'ajustant à la quantité de RAM de votre ordinateur (par exemple 8 Go -> 8192 Mo). Choisissez de nouveau "partition primaire", en début d'espace. Cette fois-ci, choisissez utiliser comme "SWAP" et cliquez sur OK.
- sélectionnez une troisième fois l'espace libre, et cliquez sur "+". Cette fois-ci laissez telle quelle la taille proposée, car elle doit comprendre tout le reste du disque, soit dans les 882 Go (= 903168 Mo) à peu près. Choisissez de nouveau primaire, en début d'espace. Malheureusement, l'installateur Ubuntu ne pourra pas formater cette partition en NTFS, mais vous pourrez réaliser le formatage plus tard, sous windows : choisissez donc à la rubrique "utiliser comme" : "ne pas utiliser la partition".
A partir de là, vous pouvez poursuivre l'installation en cliquant sur le bouton "installer maintenant", et poursuivre le cours du tutoriel.
Lorsque l'installateur vous demandera sur quel disque installer le chargeur d'amorçage grub, indiquez lui le nom de périphérique du SSD que vous aviez noté précédemment, car c'est probablement sur le SSD que votre ordinateur est configuré pour démarrer.


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Le 06/01/2021 à 16 h 41 min, Timothée a dit :


Bonjour,
Merci beaucoup pour votre article très pédagogique !
J'ai fait un dual boot mais j'ai un problème au moment du montage de la partition de windows dans le dossier /home/timothee/windows (j'ai modifié le fichier fstab). La partition windows n'est accessible nulle part maintenant (mais elle existe toujours car je peux démarrer dessus). Gparted indique que la partition windows est bien montée dans /home/timothee/windows... mais dans l'explorateur de fichier il n'y a rien (ni dans /home/timothee/windows, ni dans "autres emplacements"). Avez-vous une idée du bug ?
Merci d'avance


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Tux, la mascotte du noyau Linux. (c) Larry Ewing

Le 06/01/2021 à 17 h 54 min, Julien Roland a dit :


bonjour,
Pour vous aider, j'aurais besoin que vous postiez le résultat des commandes suivantes, lancées dans un terminal:

lsblk

cat /etc/fstab

ls -l /dev/disk/by-uuid

mount

ls -l /home/timothee | grep windows

Cordialement,


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Le 07/01/2021 à 11 h 44 min, Timothée a dit :


Bonjour,
Après avoir continué mes essais (changer le point de montage) et après un peu de temps, j'ai eu le message d'erreur indiquant que windows était en mode hibernation et ne pouvait donc pas être monté. J'ai trouvé la solution en éteignant l'ordinateur à nouveau et en désactivant le démarrage rapide dans windows (voir https://doc.ubuntu-fr.org/tutoriel/ntfs). J'ai eu ensuite un bug, je ne pouvais pas avoir accès en écriture à la partition... bug qui a disparu mystérieusement au bout de quelque temps.
Mais merci de votre réactivité !


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Tux, la mascotte du noyau Linux. (c) Larry Ewing

Le 07/01/2021 à 22 h 12 min, Julien Roland a dit :


Bonjour,
Tant mieux que vous ayez pu vous dépanner rapidement. En effet, le problème d'accès en lecture seule de la partition NTFS à cause de la fonctionnalité de démarrage rapide de windows 10 semble finalement assez courant, et je l'évoquais déjà il y a quelques temps dans un précédent commentaire. Je vais enrichir le tuto pour faire référence à ce problème. En attendant, profitez bien de votre double boot !


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Le 20/01/2021 à 17 h 38 min, Roger a dit :


Bonjour,

Merci pour les tutos.
Ayant acheté un portable avec W$, j'ai installé xubuntu à côté.
Le souci, c'est que ça cohabite mal, à l'installation, je me trouvais bien avec un choix d'OS au départ, puis ce choix a disparu, et je n'arrive pas à le récupérer. Impossible de trouver une touche qui me proposerait le choix (genre F10).
La machine met un temps infini à démarrer, puis se décide à charger xubuntu, qui fonctionne normalement au final (quoique, parfois, le clavier n'est pas reconnu, ce qui est difficile pour entre le pass...)
J'ai tenté bootrepair, j'ai cherché tant et plus, mais pas assez, puis je suis tombé sur ce site.
J'ai suivi le tuto : comment remettre le grub au bon endroit, ça s'est passé comme sur le tuto, sauf que, au final, au départ, c'est comme avant...
Pour lancer W$, je dois passer par le BIOS, changer l'ordre, et ça marche.
Il faut bien reconnaître que ce genre d'utilisation n'est guère pratique...
Bref, je suis désespéré....
Merci de votre aide !


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Tux, la mascotte du noyau Linux. (c) Larry Ewing

Le 23/01/2021 à 22 h 59 min, Julien Roland a dit :


Bonjour,
Votre problème n'a pas l'air trivial, en particulier si vous n'avez pas réussi à vous en sortir avec boot-repair...
Ce que vous pouvez essayer, c'est de configurer votre bios pour que le démarrage se fasse en priorité sur le disque dur où est installé xubuntu. Ensuite, depuis un terminal dans le système xubuntu, déterminez quel est le nom de périphérique du disque dur sur lequel il est installé, avec la commande "mount". Vous trouverez dans le retour de cette commande, une ligne du type "/dev/sdXY on / type ext4". Le "/dev/sdXY" vous indique alors ce nom de périphérique, où la lettre X symbolise la lettre de votre disque dur (a, b, c,....) et Y symbolise le numéro de la partition de ce disque (1, 2,...). Attention, si dans le retour de la commande mount vous avez une ligne qui fait référence à "/boot" (peu probable si vous n'avez pas customisé l'installation de xubuntu"), c'est ce "/dev/sdXY" qu'il faudra retenir (si X est différent).
Ensuite, toujours depuis votre terminal, tapez la commande "sudo grub-install /dev/sdX" où "/dev/sdX" est le nom que vous avez repéré précédemment (notez qu'il NE faut PAS indiquer le chiffre représenté par la lettre Y ici : par exemple saisissez sudo grub-install /dev/sda si vous aviez eu comme retour de la commande mount le périphérique /dev/sda1). Cela installera ou réinstallera le chargeur d'amorçage sur le disque dur où est installé xubuntu, que vous avez précédemment configuré pour être prioritaire dans le bios. Enfin, saisissez la commande "sudo update-grub", qui va tenter de détecter tous les systèmes amorçables installés sur votre ordinateur, et configurer le menu de démarrage en fonction. Soyez attentif à la sortie de cette commande, vous devriez y trouver des lignes du style "Windows 10 trouvé sur /dev/sdb1" et "Ubuntu 20.10 (20.10) trouvé sur /dev/sda5" (par exemple).
Bon courage à vous


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Le 07/02/2021 à 16 h 56 min, Pauline a dit :


Bonjour, j'ai suivi le tutoriel sauf que j'ai voulu mettre Ubuntu en dualboot a partir d'une carte SD. J'y suis parvenue mais maintenant je me trouve à l'étape "Type d'installation" de Linux et je n'ai pas l'option "installer à côté de Windows". J'ai seulement "effacer le disque et installer Ubuntu" ou "autre chose". J'imagine qu'il faut donc choisir autre chose mais là je ne sais pas quoi faire ensuite. Il y a les différentes partitions de mon disque qui s'affichent. Est ce que je dois choisir "espace libre" (sachant que j'avais déjà créé au préalable une partition de mon disque pour Ubuntu) ou "New partition Table" ? Et ensuite dans "Device for boot loader installation" que dois-je choisir dans le menu déroulant ?
Merci beaucoup pour vos réponses


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Tux, la mascotte du noyau Linux. (c) Larry Ewing

Le 07/02/2021 à 22 h 31 min, Julien Roland a dit :


Bonjour,
Votre problème vient du fait que vous avez préparé une partition
dédiée à Ubuntu. Hors, comme indiqué dans le tuto, il est important
que l'espace que vous avez laissé libre pour Ubuntu ne soit pas
partitionné pour que l'installateur Ubuntu détecte cet espace
utilisable, et le partitionne lui-même.
Vous n'êtes cependant pas coincée, et avez au moins deux solutions:
- soit vous choisissez "autre chose", sélectionnez la partition que vous
avez préparé pour Ubuntu puis cliquez sur "modifier". Ici vous
choisirez "utiliser comme -> système de fichiers ext4" et définirez
comme point de montage "/"
- si vous n'êtes pas à l'aise avec la procédure précédente, vous
pouvez aussi redémarrer votre ordinateur sous Windows, et détruire la
partition que vous aviez préparée (soyez prudente et ne vous
trompez pas de partition, celle que vous avez dédié à Ubuntu ne
devrait avoir ni lettre de lecteur ni label). Ensuite il vous suffit de
redémarrer l'installation d'Ubuntu depuis votre carte SD, et
l'installateur devrait cette fois vous proposer l'option "Installer à côté de
Windows".
Enfin, pour ce qui est du disque sur lequel installer le chargeur
d'amorçage, choisissez votre disque dur sur lequel repose le
double-boot (à supposer qu'il y en ait qu'un, probablement /dev/sda).


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Le 08/02/2021 à 12 h 08 min, Pauline a dit :


Rebonjour, merci pour votre réponse rapide, je me suis mal exprimée précédemment, j'avais bien seulement créé un espace libre de 20go sur le disque et non pas une partition pour Ubuntu donc le problème ne vient pas de la. J'ai supprimé et refait cet espace libre et j'en suis toujours au même point. Je me suis renseignée sur internet et apparemment, il semblerait que c'est parce que ma carte SD est détectée dans legacy boot alors que Windows est dans le UEFI boot. Y-a-t-il une solution à ça ou alors je dois abandonner la carte SD et acheter une clé USB ? J'aimerais vraiment réussir, je n'aime pas abandonner mdr
Merci beaucoup pour votre aide


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Le 09/02/2021 à 10 h 39 min, Julien Roland a dit :


Bonjour,
D'après votre description, Windows démarre en mode uefi sur votre système, il faudra qu'il en soit de même pour Ubuntu pour ne pas avoir à changer le mode de démarrage (legacy/uefi) de votre ordinateur à chaque fois que vous voudrez démarrer Windows ou Ubuntu. Il est donc en effet nécessaire de vous assurer que vous démarriez votre média d'installation d'Ubuntu en mode uefi. Ensuite le mode d'installation "à côté de Windows Boot Manager" devrait être à nouveau disponible. Si toutefois ça n'était pas le cas, la solution "autre chose" pourra toujours vous aider. En choisissant le partitionnement manuel, vous allez d'une part pouvoir vous assurer de la présence sur votre disque d'une partition dédiée au démarrage uefi (elle devrait afficher un type "efi" dans la liste des partitions), et vérifier qu'elle sera également utilisée pour amorcer le système Ubuntu en mode uefi (les deux systèmes partagent la même partition uefi). Pour vérifier cela, il suffit de sélectionner la partition, puis de cliquer sur modifier : dans la rubrique "utiliser comme", vous devriez voir la mention "partition système efi".
Ensuite, il restera à exploiter l'espace libre, en créant une partition dessus : sélectionnez l'espace libre de votre disque, et cliquer sur le bouton "+" : utilisez la taille maximale disponible (par défaut) puis choisissez "utiliser comme système de fichier ext4", et définissez "/" comme point de montage.


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Le 21/09/2022 à 20 h 11 min, Clem2605 a dit :


Bonjour,

Actuellement étudiante en informatique, je réflechis sérieusement à effectuer un dual boot comme décrit dans cet article. J'avais essayer d'installer linux sur une machine virtuelle, mais le résultat s'est avéré décevant, et inutile pour l'utilisation que je souhaite en faire.

La seule chose qui m'inquiète un peu est que j'ai pu lire qu'il y avait régulièrement des problèmes, notamment lors de mises a jour windows qui empêchent Ubuntu de démarrer.

Je met à jour très régulièment windows, et je souhaite continuer à le faire, donc ma question est: ces problèmes interviennent-ils régulièrement ? Est-ce à toutes les mise à jour, seulement les plus importantes, ou alors est-ce que ce sont juste de rares exceptions ?

Le dual boot me semble être une bonne solution, mais si je dois me retrouver à réparer mon installation à chaque fois que windows se met à jour, ça ne vaut pas le coup...

Pour information, je suis sous windows 10, et je compte le rester jusqu'à ce que windows me force à faire le changement en cessant les mises à jours.

Merci d'avance pour votre réponse!


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Tux, la mascotte du noyau Linux. (c) Larry Ewing

Le 22/09/2022 à 23 h 23 min, Julien Roland a dit :


Bonjour,
En effet, lors de certaines mises à jour ou lors d'une réparation de Windows, il peut arriver une réécriture du secteur de démarrage du disque dur et ainsi un effacement du lanceur qui permet le double boot.
C'est quand même très peu fréquent, et dans ce cas vous pouvez toujours vous inspirer de cet article qui décrit comment réinstaller grub sur le secteur de démarrage pour réparer.
Le double boot c'est toujours une bonne chose, et qui sait, il vous donnera peut-être envie de démarrer principalement sur la distribution Linux de votre choix, et de ne démarrer Windows qu'occasionnellement :)
Cependant, malgré votre première expérience décevante avec la virtualisation, je ne peux que vous encourager à perséverer. Dans le cadre de vos études, vous aurez peut-être besoin de tester une multitude de systèmes, ou de monter des maquettes mettant en oeuvre plusieurs machines en même temps, et pour tout ça la virtualisation est un outil précieux. C'est une technologie qui est largement arrivée à maturité depuis toutes ces années, et j'ai du mal à voir dans quelle application elle vous serait inutile. Je vous suggère de tester par exemple VirtualBox, qui est gratuit, et vous permet énormément de choses comme faire tourner n'importe quel système d'exploitation compatible x86 32 ou 64 bits, de connecter vos machines virtuelles au réseau extérieur en NAT ou en bridge selon vos besoins, de partager des périphériques USB avec vos machines ou encore de profiter des snapshots pour revenir en arrière en cas de mauvaise manipulation.
Les technologies de virtualisation sont devenues tellement incontournables que vous allez forcément vous y frotter d'une manière ou d'une autre au cours de votre formation, autant ne pas attendre pour profiter de leur puissance.


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Le 23/09/2022 à 21 h 25 min, Clem2605 a dit :


Merci beaucoup pour votre réponse! Si l'effacement du lanceur n'arrive que rarement, je pense que le dual boot sera une bonne solution dans ma situation.

Quand j'ai écris "décevant et inutile" je parlais surtout de l'utilisation quotidienne dont j'ai besoin dans le cadre de mes études, je ne rejette en aucun cas le concept de la machine virtuelle. Je pense simplement que là où c'est très pratique pour tester et expérimenter de nouvelle choses à court terme, cela avait en revanche, (dans mon expérience) des limites pour l'utilisation quasi quotidienne que j'en faisais pour coder.

J'admet bien volontiers aussi que je n'avais peut-être pas choisi la meilleure version de Linux, ni le meilleur logiciel pour cela. (cela fait quelque temps, je ne me souviens honnêtement pas de ce que j'avais choisi) Si je devais recommencer, je me renseignerais plus en amont. Mais je ne pense toujours pas que ce soit une option viable pour l'utilisation que je souhaite en faire.

Merci encore!


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Le 03/10/2022 à 14 h 21 min, Alain a dit :


Bonjour,
Un grand merci pour ce tuto très clair.
J'ai réussi à monter le dual boot Windows / Ubuntu et a avoir le menu de choix avec grub.
J'en suis à vouloir voir mon disque windows depuis Ubuntu.
L'explorateur de fichiers Ubuntu n'affiche pas le disque windows. Je ne peux donc pas le monter via cette procédure.
La commande sudo fdisk -l /dev/sda me retourne les infos suivantes :
"Disque /dev/sda : 476,94 GiB, 512110190592 octets, 1000215216 secteurs
Disk model: SanDisk SD8SN8U-
Unités : secteur de 1 × 512 = 512 octets
Taille de secteur (logique / physique) : 512 octets / 4096 octets
taille d'E/S (minimale / optimale) : 4096 octets / 4096 octets
Type d'étiquette de disque : gpt
Identifiant de disque : 05F26F6B-350A-4925-94B4-815881D8F49E

Périphérique Début Fin Secteurs Taille Type
/dev/sda1 2048 206847 204800 100M Système EFI
/dev/sda2 206848 239615 32768 16M Réservé Microsoft
/dev/sda3 239616 794365311 794125696 378,7G Données de base Microsoft
/dev/sda4 999165952 1000212479 1046528 511M Environnement de récupération
/dev/sda5 794365952 999165951 204800000 97,7G Système de fichiers Linux"

J'en conclu que mon disque windows est sda3.
La commande ls -l /dev/disk/by-uuid/ retourne les infos suivantes :
"total 0
lrwxrwxrwx 1 root root 10 oct. 3 17:57 631d024c-2b4d-4f21-99b4-a9d3cea892b7 -> ../../sda5
lrwxrwxrwx 1 root root 10 oct. 3 17:57 BCEF-0AAB -> ../../sda1
lrwxrwxrwx 1 root root 10 oct. 3 17:57 DC263D5E263D3ABA -> ../../sda4"

et n'affiche pas le disque sda3.
J'ai vérifié que windows n'est pas en démarrage rapide.
Que puis-je faire ?
Marci d'avance pour votre aide.
Alain


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Le 07/10/2022 à 18 h 18 min, Julien Roland a dit :


Bonjour,
C'est effectivement curieux que la partition ne remonte pas comme un périphérique block.
Que donne la sortie de la commande lsblk ?
Auriez-vous chiffré la partition windows avec bitlocker ou une autre technique ?


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Le 10/10/2022 à 8 h 51 min, Alain a dit :


Bonjour,
Exécution de la commande lsblk :
NAME MAJ:MIN RM SIZE RO TYPE MOUNTPOINTS
loop0 7:0 0 4K 1 loop /snap/bare/5
loop1 7:1 0 62M 1 loop /snap/core20/1587
loop2 7:2 0 6,3M 1 loop /snap/curl/1093
loop3 7:3 0 163,3M 1 loop /snap/firefox/1635
loop4 7:4 0 400,8M 1 loop /snap/gnome-3-38-2004/112
loop5 7:5 0 63,2M 1 loop /snap/core20/1623
loop6 7:6 0 91,7M 1 loop /snap/gtk-common-themes/1535
loop7 7:7 0 346,3M 1 loop /snap/gnome-3-38-2004/119
loop8 7:8 0 45,9M 1 loop /snap/snap-store/582
loop9 7:9 0 45,9M 1 loop /snap/snap-store/599
loop10 7:10 0 47M 1 loop /snap/snapd/16292
loop11 7:11 0 48M 1 loop /snap/snapd/17029
loop12 7:12 0 284K 1 loop /snap/snapd-desktop-integration/14
sda 8:0 0 476,9G 0 disk
├─sda1 8:1 0 100M 0 part /boot/efi
├─sda2 8:2 0 16M 0 part
├─sda3 8:3 0 378,7G 0 part
├─sda4 8:4 0 511M 0 part
└─sda5 8:5 0 97,7G 0 part /
sdb 8:16 1 0B 0 disk
Oui j'ai chiffré mon disque avec Veracrypt.
Merci de votre aide.
Alain


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Le 10/10/2022 à 23 h 03 min, Julien Roland a dit :


Bonjour,
Si vous avez chiffré votre partition Windows avec Veracrypt, c'est effectivement la raison pour laquelle vous ne pouvez pas la monter telle quelle dans Linux. Pour ce faire, vous devez également utiliser ce logiciel pour monter cette partition sous Linux. Il existe des paquets Veracrypt pour Debian/Ubuntu et Centos pour vous permettre l'installation nécessaire.


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