Les entreprises liées au CBD adoptent la cryptomonnaie sans restriction
Alors que le marché du CBD est en pleine expansion, de nouvelles questions se posent. En effet, le CBD reste encore controversé dans certains pays, ce qui fait que les grandes entreprises bancaires et de cartes de crédit, pour ne citer que Visa ou MasterCard, n’offrent pas leurs services aux entreprises liées au CBD. Face à cela, la cryptomonnaie apparaît comme une option idéale, qui bénéficie aux deux marchés réciproques. Explications dans cet article.
Le marché du CBD en pleine expansion
Alors que le CBD représenterait un marché de plus de 25 milliards de dollars à horizon 2030, il n’est pas étonnant que de nombreuses entreprises se soient lancées dans l’aventure. Les produits à base de CBD existent par centaines, que ce soit dans le domaine de la santé, de la beauté ou de l’alimentation, bien aidés par les entreprises technologiques liées au secteur (ce que l’on appelle la cannatech). D’ailleurs, de nombreuses stars sont les fers de lance du CBD, aussi appelé par son nom scientifique « cannabibidiol » et en vantent les mérites dans leurs vidéos promotionnelles.
Cependant, ces entreprises vendant des produits à base de CBD font face à des difficultés, d’ordre juridique, mais aussi financier. En effet, le CBD est issu de la plante de cannabis, encore interdite dans une majorité des pays dans le monde, malgré un vent de légalisation depuis quelques mois, aussi bien en Afrique qu’en Europe. Pourtant, le CBD est bien différent : ce n’est pas une substance psychoactive, comme l’est le THC, principal cannabinoïde du cannabis. Pour beaucoup, cette différence n’a pas d’importance : si c’est lié au cannabis, ce n’est pas acceptable. De fait, les grandes entreprises bancaires refusent, pour des questions de viabilité, de prêter leurs services aux entreprises dans le CBD.
Opportunités et défis du paiement avec la cryptomonnaie
La principale difficulté pour les entreprises, c’est que beaucoup de banques mais aussi de cartes de crédit ne permettent pas de procéder aux paiements pour des produits à base de cannabis. C’est un peu moins problématique pour les vendeurs proposant uniquement des produits à base de CBD (cibdol.fr est un bon exemple), mais cela reste un réel défi. Avec l’arrivée de nombreux dispensaires de cannabis, c’est un véritable casse-tête, d’autant plus que d’autres plateformes comme PayPal refusent également de proposer leurs services.
De ce fait, la cryptomonnaie apparaît comme une option viable, aussi bien pour les vendeurs que les acheteurs. D’abord, parce que la cryptomonnaie est anonyme, donc l’identité des acheteurs est protégée. Ensuite, parce que c’est une monnaie facile d’accès, qui se trouve sur Internet, et qui n’engage pas de frais supplémentaires particuliers. Il existe de nombreuses cryptomonnaies comme le BitCoin, le DogeCoin ou Ethereum, et chacun peut choisir celle qu’il préfère. Le seul problème, c’est le niveau de taxation des cryptotransactions, qui doivent être déclarées. C’est là que l’anonymat et la diversité des transactions peuvent être problématiques pour les vendeurs.
Un domaine qui pourrait en inspirer d’autres
Si la cryptomonnaie est une option intéressante, elle n’est pas la voie royale pour permettre aux vendeurs et acheteurs de faire vivre librement ce marché. Accéder à des modes de paiement traditionnels est un chemin de croix pour les vendeurs, qui pourraient faire reconnaître la qualité et la légalité de leurs produits. Utiliser les cryptomonnaies pourrait être vu, notamment par les consommateurs, comme une opportunité de contourner le système.
C’est pour cette raison que les business du CBD cherchent à faire reconnaître le SAFE Banking Act, un dispositif qui permettrait aux banques de travailler avec des entreprises du cannabis. Ce dispositif, encore à l’étude, est notamment soutenu par la plateforme PayPal et d’autres banques reconnues.
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